Sahara occidental : le Polisario s’efface, l’Algérie en première ligne
En dépit de la multiplication des manœuvres d’Alger pour bloquer tout règlement de la question du Sahara occidental, le roi Mohammed VI a réitéré l’attachement du Maroc à une solution politique négociée sous les auspices des Nations unies, dans le cadre de la proposition d’autonomie.
Mais au-delà de la confirmation de la centralité du Plan d’autonomie dans le règlement de la question du Sahara occidental, le dernier discours du roi du Maroc a été édifiant à plus d’un titre. Le souverain marocain a en effet pointé publiquement la responsabilité du régime algérien dans le maintien artificiel de ce conflit. Un conflit mené par Alger essentiellement sur le front diplomatique et médiatique où l’argent, cet éternel nerf de la guerre, est la dernière chose qui manque aux responsables algériens. Avec les milliards de pétrodollars tirés de la rente gazière, ils se font faire des rapports à l’emporte-pièce. Des ONG se font ainsi payer pour décrire régulièrement une situation soi-disant explosive au Sahara occidental où les droits humains seraient continuellement bafoués.
Ce discours ne trompe toutefois plus grand monde, surtout lorsqu’on sait que ces responsables politiques et militaires algériens sont les mêmes qui se sont livrés à l’un des pires massacres de la fin du 20ème siècle. En l’espace d’une décennie à partir de 1992, la terrible machine militaire algérienne a provoqué une véritable hécatombe, tuant plus de 150.000 civils dans un macabre huis clos, plus que ce qui se passe en Syrie. Aujourd’hui encore, les familles de 20.000 disparus algériens attendent toujours de connaître le sort de leurs proches. Avec de telles références, les dirigeants algériens sont bien inspirés de parler de respect des droits humains.
Mais ce qui explique peut être davantage l’obstination irraisonnée d’Alger à bloquer tout règlement, c’est le sort inquiétant du Polisario, le Front financé et hébergé en Algérie, dans la région de Tindouf. Crée dans les années 70 au plus fort de la guerre froide par les soins de Boumediene, Kadhafi et Bouteflika, le Polisario reste une coquille vide. Le Front qui se réclame sahraoui n’est reconnu ni par l’Onu, ni par les pays arabes ni par aucune puissance dans le monde à part l’Algérie qui a soutiré sa reconnaissance à quelques pays africains et latino-américains dans des conditions que les historiens éclairciront un jour.
Au bout du compte, depuis la disparition de Kadhafi, le Polisario n’existe que par l’Algérie. Et c’est cette posture qui énerve les dirigeants et les généraux algériens, affolés d’être exposés en première ligne dans un conflit dont ils assurent hypocritement qu’ils s’en tiennent à l’écart.
dpuis quand l algerie a ete loin de porter prejudice au maroc ????????,
avant meme le probleme du sahara l algerie a financé l opposition marocaine et tunisienne
bourguiba interogé sur l edification du magreb avec le maroc l algerie et la tunisie a repondu a raison que l algerie veut un magreb algerien
au départ khédafi se croyant dépositaire de la penssé de nasser financait et armait n importe quel opposant mais il n a récolté que echec sur échec au tchad au soudan philipine sahara etc……….
l algerie se trouve seule avec ce fardeau sur les bras au moment ou ce pays riche se trouve face au peuple qui réclame des comptes a ces brigands qui les gouvernent ghoul khalil et consort et la rue bouillone face a un nomenclatura s accrochant au pouvoir en s apropriant la liberalisation realisée depuis plus d un demi siecle*
le reveil sera dure pour l algerie des le retour du petrole irabien et lybien sur le marché accentuant le trend baissier