Plan autonomie : Echec d’une tentative anti-marocaine à Washington
Les Etats-Unis restent fidèles à leur alliance stratégique avec le Maroc, malgré de vaines tentatives des partisans du Front Polisario de nuire à cette alliance.
Tout récemment, un membre de l’influente Commission chargée des questions budgétaires à la Chambre des représentants a vainement tenté d’introduire un amendement au langage retenu pour un projet de loi qui soutient la politique US à l’égard du Plan d’autonomie marocain au Sahara. Mais sa tentative a été rapidement avortée par les membres de la Commission menés par le représentant, Jim Moran (Démocrate-Virginie). La manœuvre avortée s’inscrivait dans le sillage d’un pressing qu’avait exercé le Centre RFK et les relais des séparatistes du Polisario à Washington.
Le 24 juillet, les membres de l’influente Commission parlementaire qui examinait un projet de loi relatif aux budgets affectés aux opérations étrangères, ont réitéré l’engagement de leur pays en faveur d’un règlement négocié à la question du Sahara, basé sur le plan marocain d’autonomie, lequel plan, a été qualifié à maintes reprises, à Washington, de « sérieux, crédible et réaliste ».
Moran a rappelé devant l’assistance que la position des Etats Unis dans le dossier du Sahara a été la même depuis l’Administration de Bill Clinton jusqu’à celle du Président Barack Obama, en passant par la présidence de George W. Bush.
Il a de même rappelé dans le même contexte, que l’ancienne secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, avait affirmé en 2009 que « la position américaine avait été soutenue depuis l’Administration Clinton, réaffirmée sous l’administration Bush et demeure la même sous l’Administration Obama ».
« Je ne veux pas que quiconque dans la région, ou ailleurs, ait le moindre doute au sujet de notre politique (à l’égard de l’initiative marocaine d’autonomie), qui demeure la même », avait insisté Hillary Clinton, dont les propos ont été cités par Jim Moran.
Par la suite, le congressman Mario Diaz-Balart a mis en avant « le caractère fort » de ce soutien au plan marocain d’autonomie, en faisant observer que pas moins de 20 membres de la commission chargée des questions budgétaires avaient signé des lettres publiques de soutien à la proposition marocaine.
Dans sa mouture actuelle, le projet de loi est similaire à ceux adoptés durant les années précédentes et qui ont permis aux Etats Unis de débloquer des fonds d’aide destinés au sud du Maroc.