Plan Autonomie

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a de nouveau réaffirmé la position ferme de Washington sur la proposition d’autonomie au Sahara, en insistant sur le sérieux, la crédibilité et le réalisme du plan marocain. C’es là une « position constante de la politique étrangère américaine » adoptée par les Administrations successives depuis plusieurs années, a précisé la secrétaire d’Etat.
« Nous avons déjà fait part de notre conviction que le plan marocain d’autonomie constituait une proposition sérieuse, réaliste et crédible », a expliqué Hillary Clinton mercredi 23 mars à Washington. Pour la secrétaire d’Etat, le plan d’autonomie est la formule la mieux indiquée pour permettre aux populations du Sahara de « gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité ». Convaincus de cette démarche appropriée, les Etats-Unis « soutiennent fortement » l’ONU dans ses efforts pour parvenir à un règlement politique du conflit du Sahara ainsi que l’Envoyé personnel du secrétaire général, Christopher Ross. Cette déclaration de la chef de la diplomatie américaine intervient au lendemain d’un 6ème round de pourparlers informels, qui a réuni le 7 mars à Malte, le Maroc, l’Algérie, le Polisario et la Mauritanie. Les discussions n’ont pas permis d’aboutir à des résultats tangibles, tant la position du Polisario, soutenu par l’Algérie, demeure figée et éloignée du consensus qui s’est dégagé au sein de la communauté internationale.

Car le soutien au plan d’autonomie n’est pas le seul fait de Washington ou des autres capitales concernées par le problème du Sahara, notamment Paris et Madrid. Le Conseil de sécurité des Nations unies avait, lui-même, considéré que la proposition marocaine constituait une base « sérieuse et crédible » de négociation.