Plan Autonomie

Les séparatistes du front Polisario et leurs mentors algériens seraient tout simplement froissés suite à l’échec de l’une de leur tentative désespérée de décrocher à coup de lobbying, une reconnaissance de leur république chimérique par un Etat latino-américain. C’est un petit groupe de parlementaires chiliens pro-séparatistes qui réussi à faire voter à la Chambre des députés, un projet de motion appelant à la reconnaissance par le Chili de la fantomatique république sahraouie. Mais le gouvernement n’a pas tardé à découvrir ce subterfuge et sa réaction a été prompte et directe en rejetant en bloc la dite motion. Dans une lettre adressée à la Chambre des députés, le ministre chilien des relations extérieures, Alfredo Moreno Charme, explique que « selon le droit international, la reconnaissance d’un Etat quelconque est tributaire de la condition de réunir les éléments constitutifs de l’entité étatique, tels que le contrôle effectif sur un territoire et sa population, ainsi que l’existence d’un gouvernement propre et indépendant ».

Dans ce cas de figure, précise le chef de la diplomatie chilienne, «ces conditions demeurent absentes ». Pour ces «mêmes raisons», ajoute le ministre dans sa lettre, « la rasd ne fait pas partie de l’ONU, avant de conclure qu’il « est inopportun d’accéder à sa reconnaissance formelle ». Le gouvernement qui entretient de bonnes relations avec le Maroc, vient ainsi d’infliger un nouveau camouflet aux séparatistes du Polisario et à leurs protecteurs algériens. Par son geste, la diplomatie chilienne a aussi mis à nu les manœuvres propagandistes du front Polisario à la quête d’une petite reconnaissance qui lui ouvrirait en même temps, les mannes des aides humanitaires qui sont détournées vers les comptes bancaires secrets des dirigeants séparatistes.