Sahara : Le Polisario et l’Algérie de nouveau au pied du mur
Le Polisario et l’Algérie n’arrêtent pas d’encaisser de partout affronts et camouflets. Le dernier en date, leur a été infligé mardi dernier, par le Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est rendu compte de leur supercherie et de leurs campagnes de désinformation et de propagande visant à entraver le processus des pourparlers informels sur le conflit du Sahara Occidental. Le Conseil, réuni pour un briefing sur le Sahara, du département des opérations de maintien de la paix des Nations unies (DPKO) et de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, a déploré les actes de violence commis le 8 novembre dans le camp Gdim Izik à Laâyoune. Le Polisario son parrain algérien, s’attendaient à une condamnation du Maroc, mais ils ont été déçus par la réaction du Conseil de Sécurité aux sanglants incidents du 8 novembre dernier à Laâyoune.
Ces actes de vandalisme accompagnés d’une violence et d’une agressivité inhabituelles, ont été perpétrés par des bandes de criminels et de hors-la-loi soudoyés par la gente militaire du Polisario et les services de renseignement algériens, pour semer le désordre dans la ville de Laâyoune et empêcher le démantèlement du camp de Gdim Izik. A travers cette manœuvre, ses commanditaires voulaient conférer un caractère politique à des revendications purement sociales des habitants du camp de Gdim Izik. Mais elle s’est terminée par un véritable fiasco. En plus, une campagne de désinformation a été ensuite orchestrée par le Polisario et leurs protecteurs algériens, avec l’aide et l’implication directe des principaux organes de la presse espagnole, pour amplifier outre-mesure ces événements. Le but de cette manœuvre, qui a, elle aussi, échoué, était de détourner l’attention de la communauté internationale et des instances de l’ONU, alors que se tenait à Manhasset, près de New York, la troisième session des pourparlers informels. Le Maroc a salué le haut sens de responsabilité dont a fait montre le Conseil de sécurité et s’est félicité de l’appui qu’il a réitéré à la MINURSO et à sa mission. Le Royaume « apprécie à sa juste valeur la portée et la signification » des éléments de presse délivrés par le président du Conseil de sécurité, l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Mark Lyall Grant, à la suite des consultations du Conseil sur la question du Sahara. En déplorant les violences à Laâyoune et à Gdim Izik le Conseil, a déclaré à la presse, le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, l’ambassadeur Mohamed Loulichki, «a particulièrement ciblé les actes de barbarie commis contre les forces de sécurité marocaines désarmées » commis par des repris de justice et des éléments séparatistes commandités par l’Algérie et le Polisario. Le Conseil a enfin appelé les parties en conflit à « démontrer davantage de volonté politique pour parvenir à une solution politique ». Après ce camouflet, le Polisario et son parrain algérien sauront-ils être plus attentifs à la voix de la raison dévier la voie de la diversion ? C’est peu sûr, mais qui sait, les temps changent et les hommes avec.