Sahara: Allié de la cause séparatiste, Chavez, un révolutionnaire « flou »
Hissé dans l’euphorie au rang de héro par les masses arabes et musulmanes pour son courageux soutien aux populations de Gaza contre l’agression israélienne, le président vénézuélien Hugo Raphaël Chavez Frias est connu pour son identité politique qui n’est ni évidente ni transparente et même parfois troublante. A la différence de Castro, Chavez parle souvent de Dieu et du Christ dans ses discours. Il cite les évangiles et ses citations sont parfois inventées. Chavez se laisse aussi séduire par le nationalisme anti-impérialiste exacerbé et prétend incarner la lutte radicale contre « l’empire » alors que son pays est intimement lié aux Etats Unies par un flux irrésistible de commerce pétrolier et l’émulation consumériste. Il multiplie les professions de foi les plus hétéroclites se déclarant volontiers castriste à Cuba maoïste en Chine ou admirateur du livre vert de Kadhafi en Libye, d’aucuns voient en lui un opportuniste cynique obsédé par le pouvoir et totalement dépourvu de véritables convictions, entretenant plus qu’un culte de la personnalité.
Le Venezuela vivait hier sous l’égide d’un capitalisme d’Etat rentier et gaspilleur, il en est de même aujourd’hui. L’inefficacité du système se traduit, entre autres, par la gestion chaotique des programmes sociaux (les missions bolivariennes) et Chavez ne peut plus guère attribuer ses échecs et ses déboires à son entourage. Aux yeux même d’une fraction croissante de sa base populaire, qui s’est massivement obtenue en décembre 2007, le bon chef est nu. Des vois s’élèvent ouvertement contre les abus du leader et dénoncent le népotisme et la corruption de la famille Chavez dans l’Etat de Baris dont le père du président, un ancien instituteur, est gouverneur. Le maire chaviste de Caracas avoue publiquement que le socle de popularité du régime est en déclin et la révolution montre des signes d’épuisement.
Le Venezuela vivait hier sous l’égide d’un capitalisme d’Etat rentier et gaspilleur, il en est de même aujourd’hui. L’inefficacité du système se traduit, entre autres, par la gestion chaotique des programmes sociaux (les missions bolivariennes) et Chavez ne peut plus guère attribuer ses échecs et ses déboires à son entourage. Aux yeux même d’une fraction croissante de sa base populaire, qui s’est massivement obtenue en décembre 2007, le bon chef est nu. Des vois s’élèvent ouvertement contre les abus du leader et dénoncent le népotisme et la corruption de la famille Chavez dans l’Etat de Baris dont le père du président, un ancien instituteur, est gouverneur. Le maire chaviste de Caracas avoue publiquement que le socle de popularité du régime est en déclin et la révolution montre des signes d’épuisement.
La conception idéologique et politique d’une révolution, et qu’elle doit être avant tout un moteur providentiel de changement et non pas une source d’honneur, de prestige, de promotion personnelle ou clanique ou un rêve de popularité démesurée, d’où la perversion du concept. Le mythe médiéval du bon chef Chavez et de ses mauvais conseilleurs est omniprésent selon un de ses proches « Chavez est mal entouré il ne connaît pas la vérité on lui ment sur ce qui se passe chez lui et ailleurs ». Le messie Caribéen est sans doute sincère quant il manifeste que son cœur saigne pour les damnés de la terre, mais semble oublier d’approfondir ses investigations avant d’apporter son soutien à un pseudo mouvement de libération le Polisario qui malgré les pleurs des familles et les protestations de la communauté internationale détient en otage dans des conditions déplorables des milliers d’innocents dans les camps de la honte en Algérie. Pendant que leurs frères et sœurs au Sahara sous souveraineté marocaine s’autodéterminent du matin au soir dans le développement de leur région avec une volonté plus forte que les sables.
Le président vénézuélien n’ignore certes pas l’ampleur et l’enjeu du conflit algéro-marocain auquel est venu se greffer l’affaire du Sahara comme alibi drapé d’un manteau rouge de la révolution, lorsque le Maroc parle de l’Algérie il n’entend pas le peuple algérien avec lequel il est lié par de solides liens de fraternité, mais plutôt ses dirigeants chez qui le conflit saharien a pris une forme passionnelle dont l’origine est à chercher dans une rage hégémoniste. Le Maroc, qui est le premier pays à avoir déclencher une révolution en Afrique, celle d’un Roi et d’un peuple, défendra à n’importe quel prix la marocanité de son Sahara.
Entre messianisme révolutionnaire et auto-parodie, le tout atténué par un pragmatisme parfois inattendu et un courage de leader Mr. Chavez est un révolutionnaire flou.
Le président vénézuélien n’ignore certes pas l’ampleur et l’enjeu du conflit algéro-marocain auquel est venu se greffer l’affaire du Sahara comme alibi drapé d’un manteau rouge de la révolution, lorsque le Maroc parle de l’Algérie il n’entend pas le peuple algérien avec lequel il est lié par de solides liens de fraternité, mais plutôt ses dirigeants chez qui le conflit saharien a pris une forme passionnelle dont l’origine est à chercher dans une rage hégémoniste. Le Maroc, qui est le premier pays à avoir déclencher une révolution en Afrique, celle d’un Roi et d’un peuple, défendra à n’importe quel prix la marocanité de son Sahara.
Entre messianisme révolutionnaire et auto-parodie, le tout atténué par un pragmatisme parfois inattendu et un courage de leader Mr. Chavez est un révolutionnaire flou.