Plan Autonomie

Le plan d’autonomie marocain marque de nouveaux points en Espagne. Des académiciens, des chercheurs, des députés et des représentants d’ONG espagnols et marocains ont souligné avec insistance, le bien-fondé de la proposition marocaine d’autonomie, en tant que solution définitive du conflit du Sahara Occidental.
Intervenant samedi à une conférence tenue à Vitoria (Nord de l’Espagne) sous le thème « Nouvelles perspectives des droits de l’Homme au Sahara », Angel Liorente de la Reguera, ex-magistrat de liaison espagnol au Maroc, s’est dit convaincu que la proposition marocaine constitue la solution la plus appropriée au conflit du Sahara.
Cette initiative est une proposition crédible et sérieuse qui offre des garanties aux Sahraouis, a souligné, pour sa part, Juan Martos Quesada, académicien espagnol spécialiste en études arabes et islamiques.

Quesada a démontré dans son intervention « la non-viabilité d’un nouvel Etat au Sahara ».
Abondant dans le même ordre d’idées, Miguel Moran Diez, membre du think tank espagnol « Carta Meditérranea », a rappelé que le plan marocain d’autonomie a été très favorablement accueilli par la communauté internationale, soulignant que cette proposition peut clore définitivement ce dossier.
Pour Jésus Loza, député au Parlement régional basque, l’aboutissement à un accord sur la question du Sahara aurait des avantages non seulement pour les parties au conflit mais également pour toute la région du Maghreb.
De son côté, la présidente de la Fondation internationale « Olof Palme », Anna Balletbo a interpellé le Polisario et ses mentors algériens de réfléchir à une alternative, autre que celle de l’indépendance, une option que le Maroc rejette en bloc.
Du côté marocain, le président du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH), Ahmed Herzenni a relevé que ceux qui s’attachent au référendum « feraient mieux de proposer des solutions créatives et réalistes », comme le souhaite vivement la communauté internationale.
« S’opposer à l’idée de discuter du plan d’autonomie est rétrograde », a-t-il regretté.
Pour sa part, Abdelhamid El Bejouki, directeur du Réseau euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCOD), ONG basée en Espagne coorganisatrice de cette conférence, a insisté sur la pertinence d’une solution négociée sur la base du plan d’autonomie marocain. Les effets de la diplomatie parallèle commencent à porter leurs fruits.