Plan Autonomie

Plusieurs parlementaires Britanniques et Français ont qualifié le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara, de solution allant dans l’intérêt des habitants tout en préservant la sécurité dans la région. Ainsi, le député britannique David Davis, membre de la délégation parlementaire britannique qui a visité le Sahara, a estimé que le plan d’autonomie représentait « une proposition juste » dont les parties devraient tirer profit. En fait, la « proposition marocaine offre plus de prérogatives que celles données par la Grande Bretagne au pays de Galles et à l’Ecosse », a expliqué David Davis qui fait partie de la délégation britannique, composée de parlementaires de la chambre des communes et de la chambre des Lords. Même constat du côté du Sénat français, dont le président Gérard Larcher a indiqué que la proposition marocaine d’autonomie au Sahara méritait « beaucoup d’attention ». Le plan proposé par le Maroc va « dans le bon sens » pour résoudre ce différend régional, a-t-il estimé à l’occasion d’une rencontre à Paris avec Cheikh Biadillah, le président de la Chambre des Conseillers (le Sénat marocain). Cette proposition est aussi de nature à aboutir à une solution qui préserve « la paix et la stabilité » de cette région menacée par les dangers du terrorisme d’AQMI, qui prolifère dans la zone du Sahara et du Sahel.

Pour sa part, le parti socialiste français estime que la proposition d’autonomie doit être soigneusement examinée et « non pas rejetée d’un revers de main ». Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du premier parti de l’opposition a expliqué que le PS « qui est pour l’autodétermination depuis des lustres, accueille avec intérêt la proposition marocaine d’autonomie ».