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Un diplomate marocain agressé physiquement par un haut responsable algérien

Un diplomate marocain a été agressé physiquement par un responsable de la diplomatie algérienne, au cours d’une réunion du comité de l’ONU sur la décolonisation «Comité spécial des 24», qui se tenait jeudi sur l’île de Sainte-Lucie dans les Caraïbes. Il s’agit de Mohamed Ali Khamlichi, adjoint de l’ambassadeur du Maroc à Sainte-Lucie, et son agresseur n’est autre que Soufiane Mimouni, directeur général du ministère algérien des Affaires étrangères.

A la suite de cette agression, précise un responsable marocain, «notre diplomate a dû partir à l’hôpital, la réunion a été interrompue et une plainte a été déposée». Ce grave incident en dit long sur le degré d’animosité qu’éprouvent les dirigeants algériens à l’endroit de leurs homologues marocains, en raison des cuisants échecs qu’ils essuient dans la bataille diplomatique que leur pays livre au Maroc autour du Sahara.

Le Maroc a immédiatement réagi à cet acte en dénonçant «l’agression physique» de l’un de ses diplomates. Il s’agit d’un «grave» incident qui va «contre tous les usages diplomatiques», a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Interrogé par l’agence de presse française «AFP», Nasser Bourita a confirmé cet incident, précisant que le fait d’«arriver ainsi à transgresser tous les us et coutumes diplomatiques, de la part d’un haut diplomate, troisième personnage du MAE algérien, c’est grave. Ce genre d’extrême, jusqu’à l’agression physique, c’est unique dans les annales».
Pour le chef de la diplomatie marocaine «cela traduit une extrême nervosité de la diplomatie algérienne: qu’un représentant algérien se déplace jusqu’à Sainte-Lucie, et énervé par la demande de nos représentants, en vienne ainsi aux mains. C’est d’autant plus surprenant de la part d’un pays (l’Algérie) qui se dit simplement observateur» dans le conflit du Sahara, a relevé Nasser Bourita, appelant le pouvoir à Alger à contribuer plutôt «à une solution et à assumer sa responsabilité dans ce dossier».

Durant ces dernières années, a-t-il souligné, «à chacune de ces réunions se pose le problème de la représentativité pour nos provinces du sud, où nos représentants élus contestent la présence du Front Polisario».

Les dirigeants d’Alger ont été fortement irrités par le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) début 2017, et par la dernière résolution que le Conseil de Sécurité a adoptée en avril dernier. Celle-ci interpelle l’Algérie en tant que partie-prenante, l’appelant à contribuer au règlement négocié du litige territorial autour du Sahara.

Avec les nombreux échecs que les diplomates algériens ne cessent d’encaisser à force de vouloir défendre le Polisario, les Marocains devraient s’attendre à pires comportements de la part des responsables algériens.

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