Plan Autonomie

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Sahara – Ahmadou Ould Souilem : l’ancien N°2 de la diplomatie du Polisario se raconte  et soutient l’autonomie

C’est un témoignage rare, aussi poignant qu’inattendu que celui  livré par Ahmadou Ould Souilem-ancien N°2 de la diplomatie du Front Polisario- dans les colonnes du journal américain « Global Post ».En effet, l’ancien responsable du mouvement de Guérilla, dans une tribune intitulée « Il est temps de regagner le Maroc», raconte comment il avait « préparé intellectuellement et mentalement (son) retour des années avant (sa) fuite de Tindouf », et ce, lorsqu’il réalisa que « le temps était venu de mettre fin au conflit inutile » du Sahara et que l’Algérie devait cesser de s’immiscer « dans nos affaires ». Il est important de réaliser que cette confession émanant de l’un  des idéologues du Front Polisario-en première ligne dans les relations extérieures du Front pendant des années- a une valeur inestimable en matière de compréhension des ressorts qui permettent au Polisario de se maintenir, malgré des soutiens internationaux réduits à une dizaine de pays alliés de la République Démocratique et Populaire algérienne.   En effet, force est de constater que lors des vingt dernières années, c’est bien la « charnière » centrale, celle qui faisait l’ossature intellectuelle du Polisario, qui a décidé de rallier le Maroc. A cet égard, Ahmadou Ould Souilem se situe dans le prolongement naturel des retours d’autres dirigeants historiques du Front Polisario, dont Omar Hadrami (1989), Guejmoula Bent Abbi (1991), Brahim Hakim (1993), Mohamed Abdelkader Haibelti, Issalmou Mohamed Abdelkader Ould Haibelti et Lafdal Malainine Ould M’rabih Rabbou Ould Cheikh El Ouali (1999), Cheikh Ali Ould El Bouhali (2000), le « commandante » Lahbib Ayoub (2002),

Kalthoum Elkhayat (2003) et  Hamatti Rabbani, ancien responsable de la justice(2005).Que reste-t-il donc  des dirigeants du Front Polisario ? En revoyant les photos jaunies des années 70, l’on constate que seul Mohammed Abdelaziz, secrétaire général perpétuel, est resté à Tindouf, accompagné de ceux qui étaient alors les troisièmes couteaux du mouvement. Fort de ce constat, Ahmadou Ould Souilem demande à ce que l’initiative marocaine d’autonomie soit mise en place dans les plus brefs délais, car elle « mettra ainsi fin à la misère des populations de ces camps et donnera une chance aux familles séparées de se retrouver ». En parlant des sahraouis vivant dans les camps, Ahmadou Ould Souilem aura cette phrase cinglante : « La vie à Tindouf est tellement insupportable, qu’ils étaient prêts à risquer leurs vies pour y échapper »….

 

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